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ISFEC-Café : un mini spectacle sans filtre pour une année intense des professeurs stagiaires DIU

La promo 2024-2025 des professeurs stagiaires en DIU de l’ISFEC Bourgogne Franche-Comté nous a offert, pour clôturer l’année, un spectacle aussi drôle qu’émouvant, reflet sans fard de leur parcours. Accompagnés par Matthieu Denis dans l’écriture et la mise en scène, ils ont conçu un témoignage « sans filtre« , à la manière d’un journal de bord collectif, entre humour, épuisement, clins d’œil théoriques et grands moments de solitude pédagogique.

Un fil rouge : le café, omniprésent compagnon de route, devenu le symbole de cette année de stage, intense et souvent éreintante, entre Dijon et Besançon. C’est donc naturellement à la manière de la série Caméra Café que les stagiaires ont imaginé une succession de scénettes, filmées sous forme de court-métrage pour pallier les absences de certains liées aux surveillances du baccalauréat.

Des scènes d’épuisement – parfois drôles, parfois poignantes – se succèdent : un stagiaire qui titube de fatigue, d’autres plantés devant le micro-ondes en pensant qu’il va en sortir un café, une arrivée à Dijon alors que la formation avait lieu à Besançon… autant de situations absurdes ou tragiquement vraies, vécues par beaucoup dans cette année de bascule vers le métier.

Les références théoriques n’ont pas été oubliées : Sylvain Connac, Albert Bandura, Lev Vygotski mais aussi – dans un joyeux clin d’œil humoristique – Jackie Sardou, invoquée dans une scène où les noms de pédagogues semblent se mélanger dans un “noir de noir” mental bien connu des formateurs. Les difficultés à mémoriser, à se positionner, à trouver sa voix (et sa voie) résonnent dans chaque mot.

Le court-métrage, projeté en amphithéâtre, s’est terminé sur une séquence collective où les spectateurs-formateurs étaient invités à rejoindre la machine à café. Chaque stagiaire y a prononcé une phrase, un jeu de mot, souvent hilarant, parfois en espagnol, toujours teinté de sincérité :
“Café ou thé ?”, “On est moulus”, …

Enfin, dans un dernier geste chorégraphié, les stagiaires se sont alignés comme des grains, saluant avec émotion celles et ceux qui les ont accompagnés. Un moment fort, où l’humour masquait à peine la fatigue, la fierté, et cette petite larme au coin de l’œil.

Merci à eux pour cette Pause-Caféïne inoubliable.

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