Aller au contenu
Accueil » Le temps des oraux : un moment charnière pour les étudiants en master MEEF

Le temps des oraux : un moment charnière pour les étudiants en master MEEF

Le mois de mai marque chaque année une étape décisive pour les étudiants en Master MEEF 2 : celle des oraux. Au sein du CUCDB, les couloirs s’animent d’une effervescence particulière. Les visages sont concentrés, parfois tendus, souvent déterminés. C’est le temps des évaluations orales en didactique des mathématiques, en français, en EPS, mais aussi des entretiens de motivation et de connaissances du système éducatif (CSE), sans oublier l’évaluation des compétences professionnelles.

Dans les salles, les étudiants se succèdent, confrontés à des situations proches de celles qu’ils vivront bientôt lors des oraux du concours. Ces épreuves, bien plus que de simples évaluations, sont de véritables tremplins vers leur avenir professionnel. Elles permettent à chacun de faire le point sur ses acquis, d’ajuster ses postures, d’argumenter ses choix pédagogiques, et de se projeter en tant qu’enseignant ou enseignante.

Dans cette atmosphère à la fois studieuse et émotive, les formateurs de l’ISFEC Bourgogne Franche-Comté, mobilisés en nombre, remplissent patiemment les grilles d’évaluation, observent, écoutent, questionnent. Mais au-delà des critères et des compétences à valider, ce sont aussi les échanges informels, les retours bienveillants, les encouragements et les regards complices qui marquent cette période. Il s’y joue quelque chose d’essentiel : le lien humain, la transmission, l’accompagnement dans l’exigence.

Pour les équipes pédagogiques, cette période intense mobilise une organisation millimétrée. Chaque salle, chaque créneau, chaque grille compte. Il faut coordonner, accueillir, rassurer, faire face aux imprévus avec réactivité et bienveillance. Une véritable chorégraphie collective au service des futurs enseignants.

Ces oraux ne sont pas une fin en soi, mais une étape cruciale. Ils permettent aux étudiants de gagner en confiance, de prendre conscience de leur progression, de mieux appréhender les attendus du concours à venir. Ils sont aussi l’occasion pour les formateurs de mesurer le chemin parcouru et de continuer à ajuster leurs accompagnements.

Cette période intense est vécue comme un moment fort, riche de sens, de rencontres, d’émotions. Une parenthèse exigeante, mais porteuse d’espoir et d’engagement pour l’école de demain.

Aller au contenu principal