Ce matin, les professeurs stagiaires du second degré ont été accueillis par Madame la Rectrice de l’académie de Dijon, à l’amphithéâtre Aristote du Campus Universitaire.
Au programme, six interventions sont venues rythmer cette matinée :
- La directrice de l’INSPÉ s’est adressée aux lauréats du concours public.
- La directrice adjointe de l’ISFEC a pris la parole pour les lauréats du concours privé.
- Le président de l’Université Bourgogne Europe a souligné l’évolution du métier d’enseignant, notamment à l’heure où l’intelligence artificielle est utilisée à la fois par les élèves et par les enseignants.
- Madame la Rectrice a marqué son intervention d’une citation inspirante de Richard Feynman : « Les élèves n’ont pas besoin d’un professeur parfait — ils ont besoin d’un professeur heureux. » Elle a rappelé que ce qui reste aux élèves, ce ne sont pas les détails d’une performance parfaite, mais l’énergie, la passion et l’humanité transmises par leurs professeurs. Enseigner, c’est avant tout être présent, être humain, et surtout, être inspirant.
Elle a ensuite proposé une analyse de la circulaire de rentrée - Un chef d’établissement a apporté des conseils pratiques sur la responsabilité et l’image de l’enseignant : devoir de réserve et de mesure dans l’expression écrite ou orale de ses opinions, mais aussi attention portée à l’attitude, à la tenue vestimentaire et à l’usage du téléphone portable.
- Enfin, un représentant du service DSI-IA (Direction des systèmes d’information inter-académique) a présenté les enjeux de l’identité numérique, de la cybersécurité et les dispositifs d’assistance proposés par le rectorat.
Les professeurs stagiaires du privé ont été accueillis par le service de la DOSEPP, qui leur a présenté les spécificités du statut d’enseignant du privé ainsi que leurs droits et leurs devoirs en fin de matinée (2D) ou début d’après midi (1D)
La journée s’est poursuivie par un travail entre professeurs stagiaires du 1er (matin) et du 2nd degré (après midi), autour du référentiel de compétences. À partir de situations concrètes proposées dans le jeu « Une année d’enfer » et d’une relecture de leur dossier d’auto-positionnement, chacun a pu amorcer une réflexion sur ses pratiques et ses besoins. Ces éléments permettront ensuite une adaptation fine de leur parcours de formation.
