Le mois de mai marque, dans les Universités, une période particulièrement intense pour les étudiants en master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation), qu’ils soient en première ou en deuxième année. Entre les partiels disciplinaires, les épreuves orales portant sur le système éducatif et les compétences professionnelles, et les port-folios à finaliser, les journées sont bien remplies.
Pour les étudiants de master 2, la charge est d’autant plus lourde qu’ils doivent, en parallèle, poursuivre leur préparation aux oraux du concours. Ces épreuves s’ajoutent à une année déjà dense, marquée par une alternance entre formation académique, stages sur le terrain et responsabilités croissantes. L’engagement exigé est à la hauteur des enjeux : devenir enseignant. Mais il n’est pas sans tensions, fatigue, ni parfois découragement.
La réforme qui se profile, avec un concours désormais envisagé à l’issue de la licence, pourrait marquer un tournant. En replaçant le master MEEF au cœur de la formation, cette nouvelle organisation offrirait un espace plus serein pour consolider les compétences professionnelles, s’approprier les gestes du métier, et expérimenter dans la durée les réalités du terrain.
Il est essentiel, dans cette phase transitoire, de continuer à soutenir les étudiants engagés dans le parcours actuel, tout en préparant avec rigueur et bienveillance la mise en œuvre de la future maquette. Car accompagner les futurs enseignants, c’est aussi leur permettre de traverser cette période exigeante avec confiance et motivation.